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Melhoune Tarab Andaloussi Gharnati

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Andaloussi melhoun marocain.

Melhoune(Le melhoun ou malhoun) est un genre musical marocain.

La chanson populaire au Maroc emprunte ses modes à la musique andalouse.La musique arabe classique ou andalouse, appelée al-ala, fut introduite au Maroc sous la règne des Almoravides ( 11eme – 12 eme siècle ) qui s’étaient alliés politiquement avec l’andalousie.

L’origine du Malhoune (Melhoun ou Malhun en arabe الملحون ) est une forme musicale savante relativement moderne qui remonte au XIIe siècle, et se développe sous une forme littéraire ne respectant pas la structure grammaticale classique (le Qasidah). Il s’agit d’une poésie chantée en arabe dialectal, à sujet bien religieux que profane, caractérisé par un langage sophistiqué et par une mélodie en style déclamatoire. Le poème écrit en zéjal est enrichie de mélodies populaires, cette création va donner naissance au Melhoun.

Il reste que les poèmes du melhoun, d’origine marocaine, sont chantés notamment dans le style dit chaa’bi algérien en Algérie et constituent l’essentiel des textes de ce genre musical.

À Marrakech sous les Saadiens puis à Meknès sous le roi alaouite Moulay Ismail (XVIIe siècle), 2 styles venus d’Afrique Sub-saharienne vont enrichir le Melhoun : le style Hamdouchi (voir ci-dessous le paragraphe Hamadcha) et le style Touat.

Exemple(s) d’artiste(s) de ce style musical : Saïd el Meftahi, Abdelali Briki, Smaïn Souli, Azzedine Benkirane (fusion Melhoun-Musique andalouse).

Melhoun des Judéo-marocains

Le gharnati Article détaillé : Gharnati.Ce mot signifie Grenadin se dit Gharnati (غرناطى) en arabe et granada en espagnol.

En 1492, des grenadins (musulmans et juifs) s’installèrent dans différents villes du Maroc : Fez, Oujda, Tétouan, Rabat et Salé etc… Selon l’historien tlemcénien Al-Maqqari le dernier roi de Grenade et plusieurs membres de sa famille s’installèrent à Fez.

Au Maroc Le Gharnati est un autre courant du patrimoine Andalou/Mauresque, diffèrent de celui du Tarab Al Ala aussi appelé Tarab Al Andaloussi.

À propos du gharnati du Maroc hérité des Grenadins qui s’y installèrent, le musicien et musicologue Omar Metioui écrit dans son article disponible sur le net ” …Au Maroc, les rescapés de l’Inquisition enrichissent les régions où ils s’installent par les connaissances qu’ils transportent avec eux. Dans le domaine musical, ils imprègnent plus particulièrement deux villes, Rabat et Salé, par un style différent de l’École de Fès….”.

L’instrument principal du gharnati c’est le Oud (guitare Andalouse) mais il y a aussi les fameuses derboukas et bendir. Le chant se partage entre un soliste et les choristes-instrumentistes, la musique se jouant sur la vièle rabab, des violons et altos, des luths et des percussions. Le répertoire de la musique gharnati comprend également quelques pièces plus courtes que les noubat.

Le gharnati est le répertoire andalou de l’école de Tlemcen (Algérie ). Ce style musical n’est apparu au Maroc qu’au début du XXe siècle où un Algérien du nom de Mohamed Bensmaïn a créé en 1919 l’association de musique Gharnati ” EL ANDALOUSSIA ” de Oujda plus tard c’était au tour d’un autre Algérien du nom de Mohamed Benghabrit de fonder une autre association à Rabat.

Au début du vingtième siècle les marocains ont commencé d’abord par nommer ce style musical ” d’ziri ” (algérien). El Gharnati est typiquement Algérien et les marocains des plus anciens jusqu’aux plus récents comme El Hayek (XIXe siècle) n’ont jamais fait mention de ce style musical qui est différent de la âla marocaine aussi bien par la forme, la structure que par les modes musicaux.


En Algérie, il existe trois écoles de musique andalouse El GHARNATI qui est le répertoire andalou de l’école Tlemcen puis SANAÂ qui est le répertoire de la musique andalouse de l’école d’Alger et enfin Le MALOUF qui est le répertoire de l’école de Constantine. Les associations marocaines qui pratiquent le GHARNATI ne font que suivre la tradition de l’école de Tlemcen.

À l’ouest de l’Algérie les associations de musique andalouse pratiquent le GHARNATI (à l’exception des associations de Mostaganem ville de l’ouest où on pratique la sanaâ algéroise ). Dans le centre de l’Algérie on pratique la SANAÂ et à l’est Algérien on pratique le MALOUF. l’installation de familles venant de l’Algérie à Oujda auraient apporté avec elles le Gharnati au sens algérien du terme, caractéristique, formé 16 noubates dont 4 inachevées.

Le Hawzi dérive du GHARNATI.

L’âaroubi puis le chaâbi algérois dérivent de la SANAÂ.
le Mahjouz dérive du MALOUF.

Toutefois, il faut rappeler que sur ces mouvements de populations, au sein du pays ou de part et d’autre de l’actuelle frontière algéro-marocaine, dans les 2 sens, à de nombreuses périodes au cours de l’histoire, comme de leur impact nous savons peu de chose ; de plus, entre la fin du XIXe et le début du XXe siècle, les nouba du Maroc déjà répertoriées par le Tétouanais Al Haik ne peuvent être confondues avec celles venant d’Algérie du fait de leurs caractéristiques propres antérieurement décrites.

Un autre style de music marocaine est né lui de la fusion du Gharnati et du Chabbi marocaine la music SAHLI ou bien DZIRI cette musique est né dans les années vingt à Casablanca, ensuite se propage à Sale, Rabat, Safi, Fez les grands maitres de cette musique sont Houssine Toulali, Sammy Elmaghrebi, Zohra El Fassia, de nos jours on trouve El Merrakechi, les frères Penhas et quelques chanteurs en exil comme Charly, Fabien Rachid Otfi, Nino El Maghrebi.



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